Titre:
Hydrologie d’une cuvette du lit majeur du Sénégal : Exemple de la cuvette de Nianga
Localisation:
CRD-OMVS
Numéro accession:
12071
Titre document générique:
Titre de la série:
Numéro de la série:
Numéro édition:
Code projet:
Collation:
19 p
Titre conférence:
Diplôme:
Etablissement académique:
ISBN:
ISSN:
Note supplémentaire:
Ce document existe aussi en format numérique – 2007 – ef 0005 – crd . pdf
Résumé:
Dans les années 1890, les premières observations limnimétriques journalières fiables sur le fleuve Sénégal ont débuté à Bakel (archivage à la brigade hydrologique de St. Louis). Effectuées d’abord durant le passage de la crue, elles sont devenues régulières au long de l’année et se sont étendues aux principales villes de la vallée. Un siècle s’est écoulé et nous disposons aujourd’hui de 600 stations-années environ. L’analyse de ces données a débouché sur un ouvrage de synthèse, la monographie du Sénégal (Rochette, 1974) décrivant le régime naturel du fleuve. Durant les vingt dernières années, le fleuve a été aménagé et son régime régularisé par la construction du barrage réservoir de Manantali (1987) et du barrage anti-sel de Diama (1986). Dernièrement, une digue a été érigée sur la rive droite de la retenue de Diama pour rehausser le plan d’eau (1992). Les techniciens de 1’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) définissent les scénarios de fonctionnement de ces ouvrages au moyen de logiciels de simulation et de gestion opérationnelle (Alberge1 et al., 1993). Ces outils déterminent principalement la propagation de la crue dans le lit mineur. La complexité des phénomènes de débordement associée à études dans le lit majeur. A la demande de l’OMVS, la SOGREAH (1970) réalisa un modèle maillé de la vallée. Les mailles étaient découpées selon les Unités Naturelles d’Equipements définies par Chaumeny (1 973) à partir de la topographie. Le calage et la validité du modèle ne s’effectuaient qu’aux seules stations limnimétriques du lit mineur. Fautes de données hydrométriques et topographiques précises, ce modèle fonctionnait de manière globale et ne permettait pas de rendre compte du comportement réel d’une cuvette du lit majeur. Or, l’aménageur d’un périmètre irrigué travaille à cette échelle et non à celle de la vallée. Ses interrogations portent d’abord sur les volumes d’eau disponibles, les cotes des plans d’eau au long de l’année, pour calibrer et protéger les ouvrages puis optimiser la gestion des pompes. Parallèlement, il se soucie de la qualité de l’eau d’irrigation. De la qualité des colatures dépend aussi l’aménagement de nouveaux terrains
Téléchargement du fichier: