12137

Titre : Contribution à l’étude hydrologique de l’estuaire du fleuve Sénégal
Localisation : CRD-OMVS
Numéro accession : 12137
Collectivité auteur : Université Cheikh Anta Diop 
Ville d’édition : Dakar, Sénégal 
Date d’édition : 2004
Editeur : Faculté des Lettres et Sciences Humaines
                 Département de Géographie
Collation : 58 p., tabl. fig., bibl.
Diplôme : Mémoire de DEA de géographie
Etablissement académique : Université Cheikh Anta Diop
Note supplémentaire : Mémoire soutenu sous la direction du Professeur Alioune Kane
Résumé : Ce travail, qui se veut une contribution à l’étude hydrologique de l’estuaire du fleuve Sénégal, met à l’évidence que le comportement hydrologique de l’estuaire du fleuve Sénégal est totalement dépendant de la marée et de la crue qui draine l’essentiel des eaux au niveau du barrage. Ceci constitue un facteur déterminant de la hausse du débit et du plan d’eau. Le débit journalier lâché par Diama n’est pas sans avoir des conséquences sur le milieu. Ce phénomène est une des principales causes des inondations dans la ville de Saint-Louis, et qui du reste associe dans un rapport de concomitance la basse topographie, à l’habitation des populations dans le lit majeur du fleuve et une bonne pluviométrie dans le haut bassin. En fonction du débit de pointe, on constate que l’année hydrologique peut être normale ou exceptionnelle. Il y a risque d’inondation si le débit avoisine les 2000 m3/s. Pendant toutes périodes où ce chiffre a été atteint Saint-Louis a connu des inondations. Pour lutter contre les phénomènes d’inondation, les autorités ont pris l’initiative d’ouvrir sur la Langue de Barbarie une brèche qui a constituée une nouvelle embouchure du fleuve Sénégal. Par ailleurs ce canal n’est pas pour autant exempt de complications. Ces problèmes sont liés à son élargissement et à la gestion du barrage pour la régularisation de la cote en amont. Toutefois il faut reconnaître que depuis son avènement, aucune inondation n’a été enregistrée dans la ville de Saint louis pour l’année 2004. Cette situation peut aussi s’expliquer par la faible pluviométrie enregistrée dans le haut bassin, principal facteur déterminant de la crue. En outre l’ancienne embouchure est colmatée du fait de l’apport des sédiments marins et par la dérivation des eaux vers le canal. Il devient, dès lors, urgent de procéder à des études d’impacts pour évaluer les effets de ce canal sur la dynamique estuarienne, afin de mieux déterminer l’avenir de cet aménagement hydraulique qui n’avait pour vocation première que de constituer une panacée ponctuelle à une menace imminente sur la ville de Saint – Louis. Les interventions sur des milieux aussi fragiles que l’estuaire du Fleuve Sénégal devraient être étudiées à l’avance, planifiées et intégrées dans le cadre d’un schéma cohérent d’aménagement et de gestion de cette partie du bassin fluvial.
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