12183

Titre:
Système aquifère d’Iullemenden. Mali – Niger – Nigeria. Tome I. Analyse diagnostiques transfrontalière = Iullemenden Aquifer System. Mali – Niger – Nigeria. Volume I. Transboundary diagnostic analysis
Localisation:
CRD-OMVS
Numéro accession:
12183
Collation:
108 p.; tabl.; fig.; bibl.
ISBN:
978-9973-856-41-8
Note supplémentaire:
Le Système Aquifère d’Iullemeden est publié en cinq tomes. Tome II (Base de données commune), Tome III (Modèle hydrogéologique), Tome IV (Gestion participative des risques transfrontaliers), Tome V (Suivi-évaluation des aquifères transfrontaliers)
Résumé:
La démarche Analyse diagnostique transfrontalière, préconisée par le Fonds pour l’environnement mondial pour les Eaux internationales, a été appliquée aux ressources en eau du Système aquifère d’Iullemeden ; c’est une première sur le continent africain. Il s’agit d’une évaluation objective des faits scientifiques et techniques basée essentiellement sur l’utilisation de la meilleure information disponible et vérifiée. Elle est effectuée de façon multidisciplinaire en se focalisant sur les problèmes transfrontaliers sans ignorer les préoccupations et les priorités nationales. L’ADT sert à déterminer l’importance relative des sources, des causes et ses impacts sur les problèmes transfrontaliers en matière d’eau. Ses objectifs sont : – d’identifier, quantifier et fixer des priorités pour les problèmes environnementaux qui ont un caractère transfrontalier ; – d’identifier leurs causes immédiates, fondamentales et profondes. Les principales étapes de l’ADT sont : 1) l’analyse des impacts et conséquences de chaque problème transfrontalier ; 2) la prioritisation finale des problèmes transfrontaliers ; 3) l’analyse des chaînes causales et l’analyse de la gouvernance ; 4) la production et l’adoption du document complet de l’ADT par le comité de pilotage. L’ADT a identifié trois risques majeurs transfrontaliers : (a) la diminution de la ressource, (b) la dégradation de la qualité des eaux, et (c) les impacts de la variabilité/changements climatiques. Cela a évidemment nécessité le développement d’une base de données regroupant plus de 17 200 points d’eau, un système d’information géographique et un modèle mathématique. Ce dernier a, entre autres, mis en évidence la surexploitation de la ressource à partir de 1995 et une interconnexion entre le fleuve Niger et les eaux souterraines. Dans un souci de bonne gouvernance de cette ressource commune stratégique, les pays concernés ont adopté un protocole d’accord pour mettre en place un cadre juridique de concertation pour une gestion concertée et une exploitation équitable et rationnelle.
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