Résumé : Le fleuve Sénégal représente un important potentiel hydroélectrique évalué à 8630 MW dont seulement 5,33% sont exploités (Komara, 2013) à Manantali. Cette première centrale située à Manantali a été mise en service en 2002, desservant le Mali, la Mauritanie et le Sénégal par une ligne d’interconnexion 225 KV de 1683 KM dont l’exploitation est confiée à un opérateur privé, EEM. Le développement de ce potentiel représente un enjeu majeur pour les pays de l’OMVS en leur permettant de réduire leur dépendance aux cours des produits pétroliers, de maitriser les tarifs et de sécuriser l’alimentation des réseaux et améliorer la qualité de service par la mise en commun de réserves et de secours mutuels. C’est ainsi que, afin de répondre à l’augmentation rapide de la demande en énergie et en puissance, l’OMVS a lancé ces dernières années une deuxième génération de projets hydroélectriques avec une première tranche de 2 aménagements situés en aval de Manantali et raccordé au réseau interconnecté (Félou et Gouina avec respectivement une capacité de 60 et 140 MW. Le Projet de Gouina a pour objectif de renforcer l’exploitation du potentiel hydroélectrique du fleuve pour alimenter le réseau interconnecté des pays de l’OMVS.

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