Résumé : L’avènement des barrages hydro-agricoles au niveau du bassin du Fleuve Sénégal a contribué à modifier l’écosystème. La disponibilité permanente des eaux pour l’agriculture irriguée et la mise en place de périmètres d’exploitation à grandes échelles ont favorisé le développement d’un environnement favorable à la prolifération des moustiques. Dans ce contexte, la lutte contre le paludisme comme conséquence de la modification de l’écosystème avec le développement des gîtes larvaires, devient une priorité pour l’OMVS qui a focalisé dans programme d’appui à la santé ses action essentiellement sur l’utilisation des MII. Au Sénégal, l’OMVS a distribué en 2009 et 2010 plus 750.000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA). Cependant, force est de constater que dans l’aire d’intervention du projet, les taux d’utilisation des MILDA par les femmes enceinte et les enfants restent encore en deçà des objectifs fixés dans le cadre du Projet. Plus de 9 ménages sur 10 ont été atteint lors des campagnes de distribution gratuite. Cette situation amène à s’interroger sur les logiques d’usage de la moustiquaire et les facteurs de non-utilisation. Afin de répondre à cette énigme, la présente recherche opérationnelle conduite par l’UCA et PNLP se fixe comme objectif de déterminer les principaux facteurs explicatifs du taux relativement faible de l’utilisation des MILDA par ceux qui en possèdent, en vue de développer des mesures correctrices et des approches ciblées de promotion de l’utilisation des MII au Sénégal.

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14133_Recherche determinants utilisation moustiquaires impregnees lutte contre le paludisme zone Pgire Senegal_rapport final