Résumé : Instaurée dans les relations internationales après la deuxième guerre mondiale en vue de promouvoir le développement économique et lutter contre la pauvreté dans les pays en en développement, l’Aide publique au développement (APD) ne fait plus l’unanimité de la communauté internationale quant à son efficacité à aider les pays en développement améliorer leurs conditions de vie. Depuis, elle a connu une mutation profonde due au phénomène de la mondialisation et ne semble représenter aujourd’hui qu’un instrument de la géopolitique. Il en est ainsi dans tous les secteurs, même dans les organismes de bassin, dont l’ABV, cas d’étude dans le présent document. En effet, les organismes de bassin à ces heures de rétrécissement de l’aide publique au développement se tournent vers des modèles de financement innovants et durables basés sur le principe de « l’eau finance l’eau ». D’une manière générale, il existe plusieurs sources de financement du développement pour l’eau qui sont entre autres les impôts, les souscriptions, les RSE, les taxes, les fonds d’investissement, les prélèvements communautaires, les mécanismes de solidarité, etc…