Titre:
Projet de Gestion intégrée des plantes aquatiques nuisible : lutte contre les végétaux aquatiques nuisibles
Localisation:
CRD-OMVS
Numéro accession:
14624
Collation:
[n.p,] photo, tabl.,
Résumé:
En Mauritanie comme dans beaucoup d’autres pays, les végétaux aquatiques nuisibles constituent un véritable problème de gestion de l’eau et de l’environnement. Les plus connus sont le Typha australis, le Salvinia molesta, et l’Eichhornia crassipes. Ces espèces ne cessent de se propager depuis leur apparition dans les réseaux d’irrigation de tous les périmètres et dans le delta intérieur en aval de Rosso. Les mares, les infrastructures et les ouvrages de retenue ou d’irrigation situés sur le cours du fleuve Sénégal sont les plus touchés. La présence du Typha et du Salvinia provoque la réduction des zones de pêche, l’obstruction des ponts et canaux et par conséquent la réduction de la fluidité des eaux, la pénétration de la lumière, ainsi que la concentration d’oxygène et l’offre d’habitats propices pour les vecteurs et agents responsables de maladies hydriques (paludisme, bilharziose et choléra). Les habitants du fleuve Sénégal et de ses défluents, face à ces fléaux qui constituent aujourd’hui l’une des préoccupations majeures, profitent du programme du Projet de Gestion Intégré des Plantes Aquatiques (PGIPAP) financé par la Banque Africaine de Développement. Ce projet, essentiellement basé sur la lutte manuelle et biologique contre les plantes aquatiques nuisibles contribue à protéger les ouvrages hydrauliques et empêcher l’infestation des zones en aval. Mais, malgré les efforts de plus en plus croissants du PGIPAP, la couverture des plans d’eau, l’encombrement des voies d’eau et des ouvrages évolue de manière exponentielle. Ce projet a été initié pour accompagner les efforts du PGIPAP et des populations riveraines du fleuve Sénégal afin d’améliorer les techniques de lutte contre les plantes aquatiques nuisibles.