Résumé : La décolonisation finie en Afrique, les pays nouvellement indépendants ont créé leurs propres compagnies maritimes. La Cobenam au Bénin, la Comanav au Mali ou en la Cotunav en Côte d’Ivoire sont nées. Pour assurer la pérennité de ces compagnies maritimes, les pays africains ont négocié, sous l’égide de la CNUCED (Commission des nations unies pour le commerce et le développement), une convention de répartition des trafics entre les armements africains, les armements européens et les autres. Les deux premières ont eu droit chacune 40%, quant aux deux dernières 20% du trafic. Une situation que le libéralisme du transport maritime aura vite fait d’abandonner. Les compagnies africaines nationales n’ont pas tenu le cap sur le long terme. Au fil des années, elles ont toutes disparues. Au final, les accords de répartition de trafic sont tombés. De manière exhaustive, l’auteur revient sur les combats victorieux, les échecs et les compromis menés par les acteurs gouvernementaux et associatifs en Afrique. Il étudie également le fonctionnement des organismes africains du secteur des transports maritimes, les difficultés qu’ils rencontrent, les défis qu’ils ont permis de relever et les perspectives qui s’ouvrent aux pays africains, dans un secteur en pleine mutation.
15070 – L’évolution des transports maritimes en Afrique de l’Ouest et du centre (1968-2018)
- Localisation : CDA-OMVS
- Ville d'édition : Dakar, Sénégal
- Collation : 389p., couv. ill. en coul.
- ISBN : 978-2-343-15611-8
- Editeur (s) : Harmattan Sénégal
- Date d'édition : 15 October 2019
- Diop S. T., Politique de développement, Politique des transports, transport maritime
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